La rentrée gouvernementale ou comment se payer de bonnes tranches de rigolade devant I>télé.
Jusqu'à quand enfin Nicolas vas-tu abuser de notre patience ?
C'est en paraphrasant honteusement Cicéron, qui se prendrait le visage dans ses mains s'il entendait ça (regardez son mode d'exécution sur Wikipédia pour voir l'allusion), que je commence cet article. De quel 
Nicolas s'agit-il ? Nicolas Hulot ? Non pas vraiment mais c'est une bonne idée d'article, Les bobos écolos ou comment me donner énormément envie de m'acheter un putain de gros 4x4.
Il s'agit vous l'aurez bien compris, ô lecteurs avisés et avides d'actualité brûlante que vous êtes, du chef de l'État de le France des Français.
"Pourquoi parler de ça ? On est pas censé être sur un blog subversif ici ? Si c'est devenu un putain de blog de bobos gauchiste entre midi et deux du seizième je me casse !" Et bien pour tout vous dire à la base je ne voulais pas en parler, mais un très judicieux commentaire d'un commentateur qui commentait a trouvé dommage que je ne critique pas le gouvernement, et comme à thebeelamouche on prend en compte les écrits de nos/notre lecteur(s) je me suis dis que ce serait dommage de ne pas l'écouter (vazy lach té comz é donn moa dé idé darticle a pa chèr couzin... oh putain excusez moi, mon côté ambition réussite a pris le dessus pendant quelques secondes).
Voilà, c'est en écoutant Use Your Illusion, excellent album de Guns & Roses, que j'écris cet article et je vous annonce d'ores et déjà que j'ai la flemme de m'attaquer au fond de la politique gouvernementale, j'ai pas envie de déprimer non plus, c'est pourquoi je ne m'attacherai qu'aux gentilles polémiques qui ont égayé ma rentrée. Je ferai cinq minis articles (mini ou pas d'ailleurs) sur : les propos d'Hortefeux, l'affaire Mitterrand, l'affaire Jean S, les sondages de l'Elysée et la présence de NS à Berlin le 9 novembre 1989.
NB à l'intention de M. Besson (pas Luc) : ne m'expulsez pas s'il vous plaît Monsieur, je suis Français de souche depuis février 2004.
Devinette, parce qu'il faut bien rire aussi : Quel est le point commun entre Eric Besson et le système immunitaire ? Tous les deux expulsent des corps étrangers.
Les propos de Brice Hortefeux ou la défense de "Non j'insulte pas le Maghreb j'insulte l'Auvergne !"
On connaît tous les propos tenus par notre fier ministre de l'intérieur à l'intention d'un partisan de l'UMP d'origine Maghrébine : "Il ne correspond pas du tout au prototype" "Il en faut toujours un. Quand il y en a un, ça va. C'est quand il y en a beaucoup qu'il y a des problèmes."
Ha ha ha ha ha, je ne savais pas Monsieur Hortefeux capable d'autant de drôlerie et de finesse d'esprit... C'est hilarant... Nan en fait ça ne l'est pas, c'est sa ligne de défense qui est trop marrante. Au lieu de faire le dos rond et de dire que c'était une malencontreuse blague vaseuse sortie de son contexte il a agi de manière bien plus marrante : il a dit qu'il ne parlait pas des arabes mais des Auvergnats, c'est excellent ! D'abord parce que personne (hormis les pro UMP) n'y croit et ensuite parce que je ne vois pas en quoi cela atténue ces propos, étant moi même un quart auvergnat je me suis senti blessé (nan je déconne j'en ai rien eu à foutre).
Outre ses propos dont on se fout qui sont stupides étant donné que le gars c'est pas son pote et qu'il a pas à blaguer comme ça sur ses origines, je trouve intéressant la constatation selon laquelle une insulte sur les habitants d'une région passerait comme une lettre à la poste en comparaison d'une insulte sur les gens originaires du Maghreb, politically correct when you hold us...
De toute manière cet affable ministre a reconnu qu'il parlait des arabes (Non sans déconner ?) et s'est excusé. AAAAAAAAA tout est bien qui finit bien =D
L'affaire Frédéric Mitterrand ou comment être assez stupide pour aller en Thaïlande pour se tapper des adultes.
Cette affaire là est super, elle m'a vraiment beaucoup plus. Cela a commencé par des révélations 
fracassantes de Marine Le Pen, incarnation de la probité et de la vertu s'il en est, concernant un léger penchant du ministre de la culture pour les jeunes garçons thaïlandais...
La polémique enfle tout ça, tout ça, bourdonnement (buzz) sur la toile et vient le moment tant attendu de ses explications au journal télévisé de tf1, cela restera dans mes super souvenirs d'entrevue (interview) sur la première chaîne.
Par souci de transparence je vous dis tout de suite que n'étant pas maso au point de rechercher l'entrevue sur le net je citerai les arguments du ministre de tête, de toute manière tout le monde, moi compris, a critiqué son bouquin sans le lire alors c'est peu de chose en comparaison.
Laurence Ferrerro Rocher : Jeunes garçons ?
Frédéric Mitterrand : Jeunes garçons cela ne veut pas dire mineur. En voilà un argument imparable ! Il joue sur la très faible ambiguïté qui pèse sur le mot "garçon" qui peut vouloir dire jeune homme... Ce serait un jeune jeune homme en somme...
LF : Pédophilie ?
FM : En aucune façon, c'était des rapports sexuels rémunérés certes, mais mon prostitué avait mon âge. Alors là c'est stupide, il faut qu'on m'explique l'intérêt qu'il y a à aller en Thaïlande si c'est pas pour se taper des gosses, c'est quand même l'attrait touristique majeur de ce pays merde ! Et puis franchement comme s'il n'y avait pas suffisamment de prostitués adultes mâles en France, ou même mieux des gays assez chaud lapins pour un coup d'un soir, ce qui pour le coup économiserait le prix d'un billet d'avion et les affres du décalages horaire.
Sa défense à lui aussi est intéressante : il se défend de pédophilie or on lui reprochait son tourisme sessouel, il a avoué avoir coucher avec un prostitué thaïlandais, d'où il s'ensuit que les accusations de tourisme sexuel étaient fondées.
Par ces motifs :
REJETTE LE POURVOI...
Euh excusez-moi, déformation semi-professionnelle...
L'affaire Jean S. ou l'histoire d'un homme qui s'est fait tout seul.
J'ai adoré cette affaire qui a soulevé les émois les plus violents. C'était énorme : d'un côté l'opposition qui criait au népotisme outrageant, pour une fois elle avait pas tort, et de l'autre, et c'était leur réaction à eux la plus marrante, les supporters UMP défendant bec et ongles leur Messie (dont je ne vous rappellerai pas l'ascendance, facile d'être un sauveur de l'humanité quand t'as été pistonné comme Jésus l'a été, toujours en train de jacter, impossible de lui clouer le bec, c'est pour ça qu'on l'a cloué lui... mais je m'égare).
Un étudiant de 23 ans en deuxième année de droit (ce qui signifie qu'il a redoublé... quatre fois c'est bien ça ! Quel génie !), souhaite se présenter à la présidence de l'établissement public d'aménagement de la défense. Absurde non ? Et quand je vous dis que c'est le fils de Nicolas S...
Les arguments en sa faveur étaient maigres : il a été élu au conseil général des Hauts de Seine (département où l'étiquette UMP, associé à un scrutin de liste, assurerait l'élection d'une chèvre (dixit Arnaud Montebourg, certes c'est un peu excessif mais ya un fond de vérité)),... et puis c'est tout. Il n'y a même pas de glorieux parcours scolaire à vanter... 23 ans en deuxième année de droit c'est nul, même moi je suis en deuxième année de droit, preuve que n'importe qui peut l'être.
Les arguments contre étaient foison : népotisme, inexpérience, incompétence...
Là encore ce sont les explications de l'intéressé qui sont les plus intéressantes à commenter. Le pauvre Jean a abandonné devant la France entière sur France 2. 
"Est-ce que j'en ai parlé au président ? Non. Est-ce que j'en ai parlé avec mon père ? Oui." Cette phrase d'une débilité outrancière m'est désormais mythique. Comme si un gars, surtout tel que Nicolas S, pouvait être suffisamment schizophrène pour avoir un mode président et un mode civil... C'est affligeant de connerie, le sentimentalisme à deux sous qui veut faire pleurer la ménagère de moins de cinquante ans.
Il a dénoncé une "campagne de manipulation et de désinformation", il ne tenait qu'à lui de fournir ses relevés de notes, comme il l'avait promis.
Enfin il a déclaré qu'il conservait sa "passion" pour la politique... Le terme me chiffonne car ça signifie que pour lui c'est une sorte de passe temps, certains ont pour passion le poney, lui c'est la politique, de plus, philosophiquement parlant (comme si j'étais un philosophe), la passion s'oppose très souvent à la raison... c'est quelque peu dommageable lorsque nos décisions ont des conséquences si importantes...
Et le porte parole adjoint de l'UMP, Domnique Paillé, de déclarer : "Les Français ont pu vérifier son sens de l'intérêt général, sa stature et son talent."
Sens de l'intérêt général : Alors là je suis sur le cul, y avait-il une dichotomie entre l'intérêt général et son ascension à la tête de l'EPAD ? Nan, ce n'est pas possible. De plus ils ont mis une semaine et demi à se rendre compte de l'intérêt général... pas très réactif.
Stature : S'il avait été CONVAINCU de la justesse de cet engagement il n'aurait pas abandonné, cet abandon traduit simplement la volonté de ne pas donner du grain à moudre à l'opposition pour la campagne des prochaines régionales... stature ? Non pas du tout, simple manœuvre politico-politicienne.
Talent : Alors là je rigole, j'avais déjà entendu dire que l'abandon était une preuve de grandeur d'âme, mais une preuve de talent je dois dire que c'est une première.
Pour moi cette histoire signifie que l'égalité fonctionne : même un débile peut prétendre aux plus hautes fonctions.
Les sondages de l'Elysée, ou comment payer trois millions d'euros pour se rendre compte qu'on est pas aimé.
Ca a éclaté il y a peu, la gauche demande une commission d'enquête parlementaire, ce qui peut paraître justifié... La droite crie à l'atteinte à la séparation des pouvoirs (c'est comique).
J'ai peu à dire là dessus mais Xavier Bertrand a dit qu'il n'y avait en aucun cas lieu à polémiquer car, et c'est ce qui a retenu mon attention, tout est transparent. Cela signifie donc : "On vous enfle, on vous la met bien profond, mais comme on vous dit qu'on vous la met vous n'avez qu'à la fermer et à souffrir en silence, on est déjà bien sympa de vous l'avoir dit."
J'aurais pas pu mieux résumer, étant donné que c'est moi qui ai résumé... euh...
Nicolas Sarkozy (aaaaaaaaaa j'ai mis son nom en entier, je vais aller en prison !!!!) ce visionnaire, ou "Notre Président est en réalité Marty McFly" (excuse moi M. J. Fox)
A l'occasion des, on ne peut plus chiantes, cérémonies du 9 novembre on a eu le droit à découvrir une nouvelle part de la personnalité de NS : il réinvente sa propre histoire. 
Je prends d'ores et déjà le parti de dire qu'il la réinvente car s'il y avait été pour de vrai je pense que l'on n'aurait pas du attendre qu'il s'exprime pour le découvrir. Même Le Figaro, quotidien ô combien critique du pouvoir, dit qu'il n'étai là bas que le dix; le gars français qu'a reçu NS a Berlin a dit qu'il n'était là que le 10... De plus le 9 novembre 1989 les évènements n'ont commencé qu'à 18h et la démolition du mur à 23h...
Comme je l'ai très justement entendu :
S'il est là le 9 c'est un visionnaire,
S'il est là le 10 c'est un touriste.
En espérant avoir contenté mes fans.
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